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Anévrisme cérébral

On estime qu’environ 5% de la population serait porteuse d’un anévrisme cérébral, mais que l’incidence de la rupture d’anévrisme, sa conséquence la plus sévère, est d’environ 10 par 100 000 habitants par année.

Qu’est-ce qu’un anévrisme cérébral?

L’anévrisme cérébral apparaît lorsque la paroi d’une artère intracrânienne se dilate de façon anormale sous l’influence de divers facteurs. Il se crée alors une pochette où le sang s’accumule puisque celle-ci communique avec le vaisseau par le biais d’un collet

Pourquoi l’anévrisme cérébral se développe?

Bien que la formation de l’anévrisme cérébral soit souvent reliée à une faiblesse congénitale du tissu vasculaire, certains se forment plus tard durant la vie en relation avec diverses  maladies, habitudes de vie ou traumatisme crânien. On dit alors que l’anévrisme cérébral est acquis. Selon différentes études, 2 à 4% de la population sont porteurs d’un anévrisme cérébral. Sa découverte se fait plus fréquemment entre 35 et 60 ans et un peu plus chez la chez la femme (3F:2H). Par ailleurs, il faut savoir que l’incidence de la rupture d’un anévrisme est très faible: environ 1/10 000 habitants/an.

Quels sont les facteurs de risques ?

Hormis l’aspect congénital, certaines habitudes de vie (tabagisme (1er en liste), prise de contraceptifs oraux et  consommation excessive d’alcool) influencent l’apparition d’anévrisme(s). Par ailleurs, ces éléments contribuent également à augmenter le risque de rupture de l’anévrisme, de vasospasmes (complications majeures de l’hémorragie) et même de récidive après un premier saignement. De plus, bien que la rupture d’anévrisme puisse survenir au repos, une relation importante est faite avec l’élévation soudaine de la pression (stress, orgasme, exercice physique intense).

Qu’entend-on par anévrisme non rompu?

Généralement, l’anévrisme cérébral non rompu est découvert fortuitement lors d’une investigation radiologique (ct-scan ou IRM) pour un tout autre problème. En effet, bien que certaines personnes puissent ressentir divers symptômes (maux de têtes localisés, problèmes visuels, douleurs…) normalement, aucune manifestation n’est associée à l’anévrisme cérébral non rompu.

Qu’entend-on par anévrisme rompu?

Lorsque la paroi d’une artère intracrânienne affaibli se fissure ou se rompt, une hémorragie intracérébrale (plus fréquemment une hémorragie sous-arachnoïdienne:HSA) plus ou moins importante et dramatique en découle.

Quels sont les principaux symptômes associés à la rupture d’un anévrisme cérébral ?

Devant l’ampleur et la localisation de l’hémorragie, les symptômes ne sont pas de même intensité ni de même gravité. Lorsque l’hémorragie est peu abondante, une raideur de nuque peut être le seul symptôme observé. A l’opposé, lorsque celle-ci est massive, l’hémorragie cérébrale peut provoquer un coma voire même la mort.

Typiquement, l’apparition de maux de têtes exceptionnellement violents accompagnés ou non de perte de conscience est la première manifestation observée. Des nausées, des vomissements, une intolérance à la lumière (photophobie) peuvent accompagner le tableau clinique.

Par ailleurs, certains patients se plaignent de maux de têtes quelques jours voire quelques heures avant la rupture de l’anévrisme. Ce type de douleur est appelé les céphalées sentinelles puisqu’elles sont précurseurs de l’hémorragie à venir.

Quelles sont les mesures diagnostiques?

En quoi consiste le traitement?

Le traitement d’un anévrisme non rompu vise avant tout à prévenir l’hémorragie bien qu’une fois identifié, l’anévrisme puisse être également suivi radiologiquement. Le risque de saignement de l’anévrisme varie selon sa taille et sa localisation mais en règle générale, il est estimé à environ 1%.

 

A l’opposé, l’anévrisme rompu nécessite une prise en charge rapide. Le risque de resaignement est majeur (40 à 50% dans les premiers six mois). Cette éventualité est nettement plus importante les jours suivants la 1ière hémorragie.

 

Il consiste à limiter les répercussions de l’hémorragie et ses complications et éviter une récidive hémorragique en traitant directement l’anévrisme rompu.

 

Facteurs pris en compte dansl’orientation du traitement:

 

Facteurs généraux

 

Facteurs spécifiques à l’hémorragie

 

Anévrisme non rompu

 

âge

antécédents

Taille de l’anévrisme

Type d’anévrisme

localisation de l’anévrisme

Anévrisme rompu  (Hémorragie)

 

identiques à l’anévrisme non rompu

 

Echelle de Glasgow

(état neurologique)

Score de la WFNS

Classification de Fischer

Echelle de Hunt-Hess

Délai HSA-prise en charge NCH

Complications secondaires à l’hémorragie:

Hypertension intracrânienne (HTIC)

Hydrocéphalie

Resaignement

Vasospasmes

Les deux principales méthodes utilisées pour exclure l’anévrisme de la circulation sanguine sont la chirurgie et le traitement endovasculaire en neuroradiologie.

 

La chirurgie :

 

Clippage

Ce type de chirurgie est actuellement le traitement de référence. Elle consiste à poser un clip au niveau du collet de l’anévrisme interrompant ainsi la vascularisation de celui-ci.

Enrobage du sac anévrismal

Résection-anastomose

Ligature de l’artère porteuse de l’anévrisme

La neuroradiologie :

 

Embolisation

Ce traitement endovasculaire consiste à remplir l’anévrisme d’un fil de platine (coil) afin de l’oblitérer complètement.

Le neurochirurgien discutera avec vous des détails de l’intervention qu’il préconise en relation avec votre état ainsi que des risques et bénéfices associés. N’hésitez pas à poser des questions.

 

Echelle de Coma de GLASGOW (GCS)

 

Ouverture des yeux

 

Réponse verbale

 

Réponse motrice

 

Nulle

A la douleur

Au bruit

Spontanée

Nulle

Incompréhensible

Inappropriée

Confuse

Normale

Nulle

Extension stéréotypée

Flexion stéréotypée

Evitement

Orientée

Aux ordres

Echelle de Hunt et Hess

Classification de la sévérité de l’Hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) en fonction de l’état clinique

 

Hunt-Hess

 

Critères

 

Grade I

 

Asymptomatique, ou céphalée légère et faible raideur de nuque.

 

Grade II

 

Céphalée modérée ou sévère, raideur de nuque modérée, déficits neurologiques minimes (pas de déficit neurologiques autre que paralysie de nerfs crâniens).

 

Grade III

 

Somnolence, confusion, déficit focal léger

 

Grade IV

 

Stupeur, hémiparésie modérée ou sévère, posture de décérébration, semi-coma.

 

Grade V

 

Coma, posture de décérébration ou de décortication

 

Écoute électrophysiologique

Écoute de l’activité électrique des cellules du cerveau (les neurones) à l’aide d’un amplificateur relié à une sonde insérée dans une région précise du cerveau. Utilisée au bloc opératoire, elle permet de localiser un endroit spécifique.

 

Électrode

Fil de métal très fin où des plots permettant la stimulation électrique d’une région précise du cerveau sont disposés à l’une des extrémités.

 

Électroencéphalogramme

Enregistrement ponctuel ou de longue durée et parfois répété de l’activité électrique du cerveau grâce à de petites électrodes, placées sur le cuir chevelu, reliées à un ordinateur. Il permet d’apprécier cette activité et ainsi révéler une anomalie du fonctionnement du cerveau.  Il montre l’aspect spécifique de la crise d’épilepsie dans la moitié des cas. Dans le cas d’une épilepsie primaire ou cryptogénique, l’EEG peut s’avérer tout à fait normal si aucune crise ne se manifeste durant l’examen.

 

Électrons

Particules dotées d’une charge électrique négatives.

 

Enregistrement EEG couplé à la vidéo

EEG de longue durée réalisé à l’hôpital où le patient est filmé également durant son sommeil. Ceci permet de corréler la clinique avec l’activité électrique du cerveau.

 

Épendymome

Tumeur se développant à partir des cellules qui  tapissent les ventricules cérébraux, le plus souvent le 4ième ventricule. Une obstruction de la circulation du liquide céphalo-rachidien (LCR), due à la croissance de la tumeur ,en résulte parfois et peut nécessiter une dérivation.

 

Étude clinique ou protocole de traitement

Étude scientifique établit selon un protocole approprié à un type et un stade précis d’une maladie cancéreuse. Ce protocole, une fois approuvés par un comité de la recherche et une commission d’éthique sera strictement respecté. Généralement, l’étude compare un traitement standard à un traitement plus.

 

Examen neuropsychologique

Examen permettant d’analyser et de comprendre les relations entre le cerveau et le comportement au sens large, c’est-à-dire le comportement social et les fonctions intellectuelles telles que le langage, la mémoire, l’attention et le raisonnement.

 

Exérèse macroscopiquement complète

Ablation, qui paraît complète à l’œil, d’une lésion chirurgicalement.

 

Exérèse macroscopiquement partielle

Ablation, qui paraît incomplète à l’œil, d’une lésion chirurgicalement.

 

 

Facteurs de risques de récidive de crise d’épilepsie

Lésion ou agression neurologique (tumeur, intoxication médicamenteuse, maladie congénitale ou héréditaire, infection ou parasitose, maladie fébrile, hypoglycémie, dépendance alcoolique ou toxicologique, choc émotionnel ou traumatique…)., crise d’épilepsie nocturne, crise d’épilepsie partielle et crise d’épilepsie précipitée par une stimulation.

 

Gamma-Knife

Appareil de radiothérapie qui permet de délivrer 201 faisceaux de rayons très collimatés provenant de cobalt 60 sur une cible spécifique.

 

Ganglion de Gasser

Ganglion du nerf trijumeau contenant les cellules nerveuses sensitives, innervant la peau de la face et d’une partie de la tête, ainsi que la muqueuse des fosses nasales et de la cavité buccale.

 

Gangliogliome

Tumeur rare (<4% des tumeurs du SNC) avec une incidence plus marquée pour les adultes que pour les enfants. La région de la moelle épinière est plus impliquée que celle du cerveau ou même du cervelet. En effet, le niveau cervical supérieur est le plus atteint et souvent la résection totale de la tumeur est difficile voire impossible.

 

Glioblastome

Tumeur astrocytaire (cellules gliales) maligne (OMS grade IV). qui est la tumeur du système nerveux centrale (SNC) la plus fréquente chez l’adulte principalement entre 45 et 70 ans. Bien qu’elle puisse toucher toutes les parties du SNC, elle est le plus souvent localisée au niveau des hémisphères cérébraux qu’elle envahit. Un oedème périlésionnel est souvent associé ce qui peut amplifier l’hypertension intracrânienne. Le pronostic est souvent mauvais.

 

Gliomatose cérébrale

Tumeur cérébrale, rare, caractérisée par une prolifération astrocytaire infiltrante néoplasique, avec respect de l’architecture cérébrale sous-jacente impliquant plusieurs lobes.

 

Gliome

Désigne la famille de tumeurs cérébrales qui se développent au dépend des structures de soutien du système nerveux. Il n’origine donc pas des neurones. Les gliomes représentent plus de la moitié de toutes les tumeurs du cerveau. Le groupe des gliomes comprend des tumeurs bénignes éventuellement susceptibles de dégénérescence (astrocytomes, oligodendrogliomes, épendymomes, pinéalomes, papillomes des plexus choroïdes,…) et des tumeurs malignes (glioblastomes, médulloblastomes, rétinoblastomes,…).

 

Globus pallidus

Structure cérébrale qui est impliquée, avec le thalamus et d’autres régions du cerveau, dans le contrôle moteur.

 

Gradation des tumeurs selon l’OMS

 

grade I

Tumeurs bénignes

 

Tumeurs à croissance lente et normalement bien circoncites bien qu’elles puissent envahir de grandes régions du cerveau. Selon la localisation, une ablation chirurgicale ou une biopsie peut être recommandée.

 

grade II

Tumeurs bénignes

 

Tumeurs à croissance lente, mais, contrairement aux tumeurs de grade I, leurs limites sont imprécises. Les entités tumorales appartenant à ce groupe sont moins nombreuses que celles du grade I.

 

grade III

Tumeurs malignes

 

Tumeurs anaplasiques

Dans les tumeurs de bas grade (I et II), des foyers de cellules anaplasiques (cellules ayant perdues une partie de leurs caractère propres donc anormales) se développent activement. Leur évolution est plus rapide que celle des tumeurs de bas grade.

 

grade IV

Tumeurs malignes

 

Ces tumeurs peuvent contenir divers types de cellules qui se multiplient rapidement et ayant une forte tendance nécrosante spontanée. Elles ne sont pas bien définies et s’infiltrent dans le cerveau.

 

 

Hémangioblastome

Tumeur, à croissance lente, contenant des vaisseaux sanguins et qui peut se développer à leur dépens. Fréquemment retrouvé au niveau du cervelet , on peut également les trouver ailleurs dans le cerveau et au niveau de la moelle épinière. Ces tumeurs peuvent être d’origine héréditaire (Maladie de Hippel-Lindau) (20%).

 

Hydrocéphalie

Accumulation pathologique de la quantité de liquide céphalorachidien contenue dans le cerveau.

 

Hypertension Intracrânienne (HTIC)

Augmentation anormale et soutenue  de la pression à l’intérieur du crâne. L’HTIC doit être traitée rapidement puisqu’elle peut entraîner de sévères complications dont l’engagement.

 

Hypopituitarisme

Diminution de la sécrétion d’hormones de l’hypophyse se manifestant par une absence de menstruations, diminution de la pilosité, augmentation de la sensibilité au froid et baisse de l’activité des glandes stimulées par l’hypophyse.

 

IRM ou imagerie par résonance magnétique

Technique radiologique permettant de produire des images de différentes parties du corps grâce à un champ électromagnétique puissant L’IRM permet de déceler les anomalies du cerveau avec une grande précision.

 

IRM-f ou Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle

L’IRM-f permet de localiser les régions du cerveau impliquées dans des fonctions précises comme le mouvement, le langage ou la mémoire. Ces zones cérébrales sont activées suite à des consignes spécifiques données au patient lors de l’examen.

 

Imageries fonctionnelles

Techniques radiologiques permettant d’étudier l’activité fonctionnelle du cerveau. Ces examens sont pratiqués généralement lors d’investigation pré chirurgicale.

 

Laboratoire d’anatomopathologie

Endroit où le pathologiste et ses collaborateurs analysent,  à but diagnostic, les prélèvements biopsiés.

 

Lymphome

Tumeur touchant les cellules spécialisées du système lymphatique. On peut le retrouver tant au niveau du cerveau que de la moelle épinière. L’affaiblissement du système immunitaire (prise de médicament après une greffe d’organe et maladie telle que le SIDA par exemple) semble favoriser le développement de cette tumeur.

 

 

Macrostimulation

Evaluation grossière de l’influence de la stimulation cérébrale pratiquée au bloc opératoire. Elle permet de valider l’emplacement de l’électrode.

 

Maladie de Hippel-Lindau

Désordre génétique à transmission autosomique dominante. Six lésions majeures caractérisent cette maladie : hémangioblastomes du système nerveux central et de la rétine, tumeur du sac endolymphatique, phéochromocytome, cancers à cellules claires et kystes des reins, kystes et tumeurs neuroendocrines du pancréas. Un dépistage génétique des personnes à risques est possible afin d’effectuer une surveillance attentive et ainsi traiter précocement les lésions tumorales potentielles.

 

Maladie de Von Recklinghausen ou neurofibromatose de type I

Désordre génétique à transmission autosomique dominante caractérisée par le développement de nombreuses tumeurs nerveuses et de taches cutanées (tache café au lait). La majorité de ces tumeurs sont bénignes (neurofibromes). Les complications tumorales malignes sont rares mais font la gravité de la NF1. La répartition des tumeurs malignes est très différente de celle des tumeurs de la population générale: 50% des tumeurs correspondent à des tumeurs du système nerveux central (épendymome, astrocytome, médulloblastome, méningiome, gliome), dont un tiers sont des gliomes des voies optiques.

 

Médicaments cytotoxiques

Médicaments qui empêchent les cellules cancéreuses de se développer ou alors de ralentir leur croissance.

 

Médulloblastome

Tumeur maligne rencontrée surtout chez l’enfant. Elle est localisée au niveau des hémisphères cérébelleux et est souvent mal limitées.

 

Méningiome

Tumeur, normalement à croissance lente, se développant au niveau des cellules arachnoïdes dans les méninges. La tumeur peut atteindre un grand volume avant de provoquer des symptômes et ceux-ci varient selon la région touchée, la grosseur de la tumeur et son rythme de croissance.

 

Métastases

Les tumeurs cérébrales métastatiques proviennent d’un autre organe tel que les poumons, les seins, les reins ou la peau. Des cellules tumorales des ces organes migrent alors vers le cerveau en empruntant le plus souvent la voie sanguine.

 

Neurofibrome

Tumeur à croissance lente constituée de tissus du système nerveux ou de tissus fibreux qui forment la structure de soutien du nerf. Elle est souvent multiple surtout dans le cadre de maladie héréditaire telle que la Maladie de Von Recklinghausen ou neurofibromatose de type I. et neurofibromatose de type II) .

 

Neurinome ou Schwannome

Tumeur se formant sur tout nerf situé le long de la moelle épinière ou sur les nerfs crâniens. Elle est formée de cellules constituant la gaine du nerf (cellules de Schwann).

 

Vestibulaire ou acoustique: Tumeur qui se développe à partir des cellules de Schwann de la portion vestibulaire du 8ième nerf crânien. Elle varie en taille, parfois très petite, parfois très grande. Les symptômes (perte de l’audition, troubles visuels, difficulté à avaler, étourdissement ou plus rarement engourdissement de la face) sont généralement lents à se manifester due la croissance lente de cette tumeur.

Neurochirurgien

Médecin spécialisé dans la chirurgie du système nerveux .

 

Neurostimulateur

Dispositif en titanium contenant un pile induisant une faible stimulation électrique. Il est implanté sous la peau généralement au niveau sous-claviculaire.

 

Noyau sous-thalamique

Structure cérébrale située en zone profonde du cerveau qui est impliqué dans le contrôle moteur. Cible de choix lors de l’implantation d’électrodes afin d’atténuer certains symptômes de la Maladie de Parkinson par exemple. (rigidité, blocage, tremblements).

 

 

Oligodendrogliome

Tumeur à croissance lente qui se développe au dépens des cellules oligodendrocytes à l’origine de la formation de la myéline qui isole les fibres des nerfs.

 

Oncologue

Médecin spécialisé dans le traitement du cancer par les médicaments.

 

Paramètres de stimulation

Facteurs influençant la réponse de la stimulation cérébrale et pouvant être adaptés. Ils sont au nombre 4 : l’amplitude, la durée d’impulsion, la fréquence et les plots de l’électrode stimulés.

 

Paramètres de traitement

Facteurs déterminant la précision du traitement : le centre du volume ciblé, l’intervalle de l’arc de rotation, l’angle d’entrée, la grandeur des champs du collimateur et la dose.

 

Plasticité neuronale

Tout changement de la structure normale ou des fonctions particulières du système nerveux afin de compenser une blessure ou une maladie.

 

Photons

Ondes électromagnétiques

 

Polytraumatisé

Blessé dont le pronostic vital est en jeu, à court ou moyen terme, de par la gravité et/ou de la multiplicité des lésions  (cérébrales, thoraciques, abdominales ou osseuses) présentes ou potentielles.

 

Ponction lombaire

Procédure qui consiste à l’introduction d’une aiguille entre la 4ième et la 5ième vertèbre lombaire afin de prélever du liquide céphalo-rachidien (LCR) ou d’injecter des produits dans le canal rachidien.

 

Potentiels évoqués(PE) :Sensitif(PES), auditif(PEA) et somesthésiques ou moteur (PES)

Enregistrement de la réponse des voies nerveuses et du cerveau qui se produisent à la suite d’une stimulation. Ces réponses sont spécifiques à la nature du stimulus employé pour les obtenir (auditif, visuel ou moteur). Les potentiels évoqués sont captés grâce à de petites électrodes, placées sur le cuir chevelu, et reliées à un ordinateur permettant ainsi leur analyse.

 

Produit de contraste

Produit, injecté par voie intraveineuse, qui permet de faire ressortir certaines structures cérébrales ou lésions sur les clichés radiologiques (IRM ou ct-scan).

 

Pronostic

Prévision du degré récupération.

 

 

Radiochirurgie

Permet de délivrer une séance de radiothérapie avec la plus grande précision pour minimiser la dose délivrée aux tissus adjacents et ainsi éviter les zones de surdosage. Cette précision est en effet de l’ordre de +/- 0.3 millimètres.

 

Radiographie standard

Enregistre l’image formée par des rayons X qui sont plus ou moins absorbés lorsqu’ils traversent un objet.

 

Radio-oncologue

Médecin spécialisé dans le traitement du cancer par la radiation.

 

Radiothérapie conformationnelle

Irradiation transcutanée dans laquelle les faisceaux d’irradiations sont conformés au volume tumoral reconstruit en 3 dimensions. Cette technique présenterait théoriquement deux avantages : d’une part, pour une dose d’irradiation similaire à la radiothérapie conventionnelle, elle diminuerait la morbidité des tissus sains voisins ; d’autre part, l’augmentation de la dose dans les tissus cibles possible devrait permettre d’améliorer le contrôle tumoral local sans accroître la morbidité induite.

 

Radiothérapie conventionnelle

Radiothérapie administrée à distance et pouvant affecter les tissus sains et les organes avoisinant l’emplacement de la tumeur

 

Rallonge

Fil conducteur inséré sous la peau reliant l’électrode au neurostimulateur.

 

Référentiel ou localisateur

Pièce ancrée sur la base du cadre de stéréotaxie exclusivement lors de l’examen radiologique (IRM ou ct-scan). Elle permet de définir les coordonnées x, y et z de la cible en fonction de différents points de repères.

 

Resaignement

Tant que l’anévrisme rompu n’a pas été exclu de la circulation, le risque de récidive hémorragique est présent. Il est important dès le premier saignement et les jours suivants avec un pic aux alentours du 8-10ième  jour. Le resaignement entraîne souvent des conséquences plus sévères puisque l’état neurologique est déjà altéré.

 

 

Salle de réveil

Lieu de transit après une intervention chirurgicale. Permet un suivi de l’état de santé du patient avant son retour en chambre ou son transfert dans une unité de soins.

 

Sclérose tubéreuse de Bourneville

Désordre génétique autosomique dominante associé à des anomalies oculaires, des perturbations rénales, du cœur, du cerveau et de la peau. Les tumeurs qui atteignent ces différents organes sont bénignes et sont dues à des anomalies de certaines cellules embryonnaires. Les signes neurologiques tels que les crises d’épilepsie, les troubles mentaux et le retard intellectuel prédominent le tableau clinique. Il n’y a pas de traitement spécifique, en revanche on peut juguler l’épilepsie par différents traitements médicaux et parfois enlever les tumeurs.

Score de la WFNS (World Federation of Neurological Surgeons)

WFNS Grade

GCS Score

Déficit moteur

I

 

15

Absent

II

14-13

Absent

III

 

14-13

Présent

IV

12-7

Présent ou absent

V

6-3

Présent ou absent

Soins continus

Unité de soins entre l’unité de soins intensifs et l’unité de soins régulière. Permet un suivi étroit de l’état de santé du patient.

Spectroscopie par résonance magnétique

Méthode d’iconographie médicale qui détecte, mesure et étudie les structures des molécules et des tissus en utilisant la résonance paramagnétique.

Stéréotaxie

L’intervention stéréotaxique consiste à opérer dans l’espace anatomique tridimensionnel du cerveau à l’aide d’un système de référence externe, le cadre stéréotaxique, qui permet de repérer et d’atteindre les lésions intracrâniennes avec une grande précision grâce à la trépanation ou la craniotomie et la radiochirurgie.

Stimulation externe

Stimulation électrique, induite par les boîtiers externes, d’une région précise du cerveau.

Stimulation transcutanée (TENS)

Des électrodes, appliquées sur la peau près des zones douloureuses, sont reliées à un appareil de neurostimulation à piles porté à la ceinture.

Taille de l’anévrisme

Variable, allant de petite (moins de 10 mm de diamètre maximal) à grande (entre 10 et 25 mm), voire même géante (plus de 25 mm). Les anévrismes de taille moyenne( > 7 mm), semblent présenter le plus grand risque de rupture.

TEMP ou TEPS (tomographie par émission monophotonique) SPECT en anglais

Procédé d’imagerie médicale permettant d’obtenir des images tridimensionnelles d’un produit radioactif injecté dans l’organisme

TEP (tomographie par émission de positons) PET en anglais

Technique d’imagerie médicale consistant à injecter une substance radioactive, émettrice surtout de positrons, à recueillir les rayonnements par un capteur externe et à reconstruire par ordinateur une image en coupe de l’organe.

Tératomes

Rare tumeur congénitale composée d’éléments provenant des 3 couches de cellules primaires: ectoderme (peau et système nerveux), mésoderme (muscle,os et cartilage) et endoderme (intestin et épithélium). On les retrouve normalement au niveau de la ligne médiane (pinéale, sacrum).

Test de WADA

Consiste à anesthésier un hémisphère en injectant dans un vaisseau (la carotide interne) un barbiturique et à tester la mémoire et le langage du patient tout en effectuant un EEG.

Thalamus

Structure cérébrale de la taille d’une noisette située en zone profonde du cerveau. Il agit comme centre de réception et de transmission d’informations. Cible privilégiée lors de l’implantation d’électrodes afin d’atténuer les tremblements.

Tomodensitométrie, scanner, scanographie, tomographie assistée par ordinateur

Technique radiologique permettant de visualiser différentes parties du corps en couches successives grâce à des faisceaux de rayons X. Le ct-scan permet de déceler les anomalies du cerveau qui apparaissent de densités différentes des régions saines.

Trépanation

Petit trou pratiqué dans l’os du crâne.

Tumeurs de la région pinéale/ germinome

Tumeur sise au centre du cerveau au niveau de la glande pinéale. Une obstruction de la circulation du liquide céphalo-rachidien (LCR), due à la croissance de la tumeur, en résulte parfois et peut nécessité une dérivation.

Type d’anévrisme

L’anévrisme sacciforme constituant une poche bien délimitée, ronde dilatée qui est reliée à la paroi de l’artère par un étroit canal que l’on appelle le collet. (98%). L’anévrisme fusiforme correspondant à une simple dilatation de l’artère (rarement).

Vasospasme

Vasoconstriction d’une artère cérébrale survenant dans presque la moitié des HSA entraînant éventuellement une ischémie  cérébrale focale, multifocale ou même diffuse irréversible. Les risques de vasospasmes sont maximaux 4 à 10-12 jours après l’hémorragie et en fonction de son degré et de son étendue, il peut demeurer asymptomatique ou entraîner un déficit neurologique ou des troubles de la conscience  voire le décès. 2 examens permettent de mettre en évidence le vasospasme : l’angiographie cérébrale et. le doppler transcrânien.

Zone de surdosage

Portion de tissus avoisinants la lésion à traiter qui pourrait être endommagés par le passage régulier de faisceaux toujours au même endroit.

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