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Thrombectomie endovasculaire opportune impérative pour des résultats post-AVC favorables

La gestion des AVC a radicalement changé au cours des dernières décennies. Les preuves montrent qu'une admission précoce dans une unité d'AVC offre les meilleures chances de rétablissement au patient victime d'un AVC. L'aspect le plus spectaculaire de l'activité de l'unité d'AVC est constitué par les procédures diagnostiques et thérapeutiques de l'AVC hyperaigu, y compris la neuro-imagerie rapide, la thrombolyse intraveineuse et la thrombectomie mécanique.

Accident vasculaire cérébral (AVC)

 

 

La première cause de handicap acquis de l’adulte

Parfois nommé « attaque cérébrale », l’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond soit à l’obstruction, soit à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Il peut survenir à tout âge chez l’adulte. En raison du risque de dommages irréversibles sur le cerveau, il s’agit d’une urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le 15 (Samu) ou le numéro d’urgence européen (112) pour une prise en charge immédiate. L’arrivée récente de la thrombectomie (mécanique), en plus de la thrombolyse (pharmacologique), a considérablement amélioré la prise en charge des patients.

Chez les patients ayant subi un AVC ischémique aigu, chaque seconde de retard dans le succès du traitement de la thrombectomie endovasculaire (EVT) est associée à une perte de vie en bonne santé de 2,4 heures, selon une méta-analyse publiée dans JAMA Neurology .

Dans cette étude, les chercheurs ont inclus toutes les données publiées avant août 2020 dans le cadre de la collaboration HERMES (Highly Effective Reperfusion Evaluated in Multiple Endovascular Stroke). Ils ont évalué les résultats cliniques sur la base de la thérapie. Le traitement tardif a été défini comme supérieur à 4 à 12 heures entre le dernier temps bien connu et la ponction artérielle (LKWTP). Tout temps de 4 heures ou moins à partir du LKWTP était considéré comme un traitement précoce.

L’EVT a été administrée à 781 des 871 patients. La plupart des patients qui n’ont pas reçu de thrombectomie ont eu une reperfusion avant EVT ou des vaisseaux tortueux empêchant la navigation vers l’occlusion.

Accident vasculaire cérébral (AVC)=La première cause de handicap acquis de l’adulte

Parfois nommé « attaque cérébrale », l’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond soit à l’obstruction, soit à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Il peut survenir à tout âge chez l’adulte. En raison du risque de dommages irréversibles sur le cerveau, il s’agit d’une urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le 15 (Samu) ou le numéro d’urgence européen (112) pour une prise en charge immédiate. L’arrivée récente de la thrombectomie (mécanique), en plus de la thrombolyse (pharmacologique), a considérablement amélioré la prise en charge des patients.

En France, on dénombre chaque année plus de 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux, soit un toutes les quatre minutes. L’AVC représente la première cause de handicap physique acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la deuxième cause de mortalité avec 20% des personnes qui décèdent dans l’année suivant l’AVC.L’AVC peut survenir à tout âge : si l’âge moyen de survenue d’un AVC est de 74 ans, 25% des patients ont moins de 65 ans et 10% moins de 45 ans. Ces dernières années le nombre d’AVC affectant des personnes jeunes a augmenté de manière significative.

Reconnaître les symptômes

Compte tenu de l’urgence médicale que constitue un AVC, il est très important d’en connaître les symptômes. Ceux-ci sont extrêmement divers car ils dépendent de la localisation exacte de la lésion, chaque partie du cerveau étant spécialisée dans des tâches particulières (mouvement, sensibilité, vision, langage…). Cependant, certains signes très fréquents doivent donner l’alerte :

Thérapie endovasculaire efficace dans l’occlusion des vaisseaux circulatoires postérieurs

 

 

 

Thérapie endovasculaire efficace dans l’occlusion de l’artère cérébrale postérieure (ACP)

 

Le traitement endovasculaire est sûr, faisable et efficace chez les patients ayant subi un AVC attribué à une occlusion distale primaire de l’artère cérébrale postérieure (ACP) du segment P2 ou P3, selon les résultats d’une étude publiée dans JAMA Neurology .

 

Étant donné que seules des données limitées existent sur le bénéfice du traitement endovasculaire pour l’occlusion distale des vaisseaux moyens de la circulation postérieure, l’objectif de la présente étude était de déterminer l’innocuité de la thrombectomie mécanique pour l’AVC d’occlusion de l’artère cérébrale postérieure distale primaire. De plus, les chercheurs de l’étude ont cherché à comparer les résultats de la thrombectomie mécanique pour les accidents vasculaires cérébraux isolés de la circulation postérieure des segments PCA P2 et P3 avec les résultats du traitement médical standard avec ou sans thrombolyse intraveineuse.

 

Cette étude cas-témoins a inclus des patients traités pour une occlusion distale primaire de l’APC du segment P2 ou P3, qui ont reçu une thrombectomie mécanique ou un traitement médical standard entre le 1er janvier 2010 et le 30 juin 2020.

 

 

 

 

une faiblesse musculaire, une paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, le plus souvent d’un seul côté du corps (hémiplégie),

 

 

une perte de sensibilité ou un engourdissement d’un ou plusieurs membres ou du visage,

une perte de la vision d’un œil (cécité unilatérale) ou de la moitié du champ visuel pour chaque œil (hémianopsie), ou encore une vue double (diplopie),

des difficultés à parler, soit en raison d’une difficulté à articuler (dysarthrie) et/ou à trouver ses mots, soit en raison de l’utilisation de mots inintelligibles et/ou de difficultés à comprendre ce que l’on entend (aphasie),

des troubles de l’équilibre ou de la coordination des membres,

des troubles de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma,

un mal de tête brutal, intense et inhabituel.

Les différents types d’AVC

On distingue deux types d’accidents vasculaires cérébraux : les infarctus cérébraux et les hémorragies cérébrales ou méningées.

Les infarctus cérébraux (environ 80 % des AVC) résultent le plus souvent de l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin (thrombus). On parle aussi de thrombose

ou d’embolie cérébrale, ou encore d’AVC ischémiques. Environ 25% d’entre eux sont dus à une arythmie cardiaque (fibrillation atriale), 25% à la rupture d’une plaque d’athérome, 25% à une maladie des petites artères cérébrales et le quart restant à d’autres causes parmi lesquelles la dissection des artères carotidiennes et vertébrales (une lésion dans la paroi des artères qui provoque une infiltration du sang et un gonflement du volume de la paroi). Cette dernière étant la première cause d’AVC ischémique chez le jeune adulte.

 

 

Plus rarement, l’infarctus cérébral peut avoir une origine veineuse (et non artérielle) : on parle alors de thrombose veineuse cérébrale, qui représente environ 1% des AVC. Ces thromboses surviennent à tout âge, avec un pic important chez les femmes jeunes lié à des facteurs hormonaux (contraceptifs œstroprogestatifs, grossesse et post-partum) et favorisé par le tabagisme.

 

 

Les hémorragies cérébrales et méningées représentent respectivement 15% et 5% des AVC. Elles correspondent à la rupture d’une artère cérébrale au niveau du cortex ou des méninges qui l’entourent. Dans ce dernier cas, la cause principale est la rupture d’anévrisme (une dilatation anormale de la paroi artérielle). Les hémorragies intracérébrales sont soit secondaires à un traumatisme, à une malformation vasculaire ou encore une tumeur, soit spontanées. Dans ce dernier cas, lorsque l’hémorragie est profonde, elle est généralement due à une maladie des petites artères liée à des facteurs de risque vasculaires dont l’hypertension artérielle est le chef de file. L’angiopathie amyloïde cérébrale est quant à elle responsable de la plupart des hémorragies spontanées superficielles. Il s’agit d’une anomalie des parois vasculaires dont le tableau clinique associe hémorragies récidivantes et déclin cognitif.

Chez les patients ayant subi un AVC ischémique aigu, chaque seconde de retard dans le succès du traitement de la thrombectomie endovasculaire (EVT) est associée à une perte de vie en bonne santé de 2,4 heures, selon une méta-analyse publiée dans JAMA Neurology .

Dans cette étude, les chercheurs ont inclus toutes les données publiées avant août 2020 dans le cadre de la collaboration HERMES (Highly Effective Reperfusion Evaluated in Multiple Endovascular Stroke). Ils ont évalué les résultats cliniques sur la base de la thérapie. Le traitement tardif a été défini comme supérieur à 4 à 12 heures entre le dernier temps bien connu et la ponction artérielle (LKWTP). Tout temps de 4 heures ou moins à partir du LKWTP était considéré comme un traitement précoce.

L’EVT a été administrée à 781 des 871 patients. La plupart des patients qui n’ont pas reçu de thrombectomie ont eu une reperfusion avant EVT ou des vaisseaux tortueux empêchant la navigation vers l’occlusion.

Selon le recensement de la Société française de neuroradiologie, le nombre de thrombectomies a quadruplé entre 2014 et 2016

 

depuis la démonstration scientifique du bénéfice pour les patients, la TM est recommandée dans tous les cas d’AVC de moins de six heures avec présence d’un caillot au niveau d’une artère proximale. La diffusion sur le territoire français de cet acte réalisé sur des plateaux techniques radiologiques performants (salle d’angiographie) est un succès. Ainsi, selon le recensement de la Société française de neuroradiologie, le nombre de thrombectomies a quadruplé entre 2014 et 2016. En outre, cet acte est réalisé dans toutes les régions, en métropole comme à la Martinique, en Nouvelle-Calédonie ou à La Réunion. Le nombre d’interventions ne devrait cesser de croître, à mesure que s’améliore l’identification des patients candidats à cette technique. La réussite du déploiement sur le terrain de cette innovation thérapeutique tient en plusieurs points. Il faut saluer l’efficacité et les progrès constants de la filière AVC, depuis l’appel du centre 15 jusqu’à la prise en charge hospitalière par l’équipe «AVC» constituée, entre autres, d’un neurologue, d’un neuroradiologue, d’un anesthésiste-réanimateur, d’une infirmière d’unité neurovasculaire (UNV) et d’un manipulateur en radiologie.

 

 

 

La formation des praticiens français est parmi les plus longues et exigeantes au monde (trois ans de formation réalisée près de dix ans après le début des études de médecine), elle assure aux patients à la fois la sécurité et l’efficacité de cette technique. Cette formation est mondialement reconnue: en Amérique du Nord, du Sud, en Asie et bien entendu en Europe, des praticiens formés à la neuroradiologie interventionnelle dans les hôpitaux français réalisent des interventions permettant de sauver des vies et prévenir le handicap.

 

 

 

La thrombectomie mécanique est un bel exemple de la mise à disposition rapide et efficace du progrès médical pour les patients victimes d’AVC.

Conclusion=

https://www.gehealthcare.fr/products/interventional-image-guided-systems/igs-for-cardiology

 

La gestion des AVC a radicalement changé au cours des dernières décennies. Les preuves montrent qu’une admission précoce dans une unité d’AVC offre les meilleures chances de rétablissement au patient victime d’un AVC. L’aspect le plus spectaculaire de l’activité de l’unité d’AVC est constitué par les procédures diagnostiques et thérapeutiques de l’AVC hyperaigu, y compris la neuro-imagerie rapide, la thrombolyse intraveineuse et la thrombectomie mécanique.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29926575/

Avec 150.000 nouveaux cas et 60.000 décès par an, les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) constituent la troisième cause de mortalité en France. L'AVC est une course contre la montre où chaque minute compte. Pourtant, des inégalités existent dans la prise en charge de cette urgence médicale.

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