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Traitement lasers dans les tumeurs cerebrales

des tumeurs au cerveau traitées au laser sans ouvrir la boite cranienne

30.08.2008 Des spécialistes français ont réussi à détruire des tumeurs métastatiques au cerveau avec un laser, en contrôlant en temps réel l’opération grâce l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), sans ouvrir la boîte crânienne.

« C’est la première fois que l’on utilise une technologie laser en intracrânien, c’est-à-dire le crâne totalement fermé, associé à un contrôle IRM en temps réel pour éviter les dégâts collatéraux », a affirmé vendredi à l’AFP le Dr Alexandre Carpentier (hôpital Pitié-Salpetrière, Paris) qui a dirigé l’équipe de spécialistes de cette « première mondiale en neurochirurgie » selon l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

L’intervention, dont le quotidien Le Monde s’est fait l’écho, a été faite sous anesthésie locale dans la boite crânienne par un petit trou de 3 mm par lequel une fibre optique équipée d’un laser a été introduite.

Huit malades, restés conscients pendant l’intervention, ont participé à l’essai clinique mené sous l’égide de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Les premiers cas sont parus dans la revue américaine Neurosurgery.

« Les patients souffraient de métastases cérébrales provenant de différents cancers – du poumon et du sein, majoritairement – devenues résistantes aux traitements (chimiothérapie, radiothérapie, radiochirurgie…) et inopérables, dans leur état, sous anesthésie générale », précise à l’AFP le Dr Carpentier.

Leur espérance de vie moyenne était estimée à environ trois mois, ajoute le neurochirurgien.

Il juge les résultats « concluants », « sans aucune complication (oedème, épilepsie) » et avec « dans six cas de traitements complets des métastases, cinq qui n’ont toujours pas de récidives depuis neuf mois en moyenne ».

Les huit patients traités entre décembre 2006 et février 2008, représentent en effet au total 15 traitements (9 partiels et six complets). En mars 2007, au vu des premiers premiers résultats obtenus, l’équipe avait été autorisée à élargir les indications (traitement de plusieurs métastases dont certaines plus grosses).

Une fois la tumeur localisée et la fibre en place à l’intérieur du crâne, le laser est activé et « chauffe pendant une à deux minutes la métastase et la détruit (nécrose) ». Un système informatique permet d’ajuster l’énergie délivrée par le laser -« la chaleur est contrôlée toutes les 3 secondes afin de ne pas dépasser 90 degrés »-. Des cartographies de la température permettent de prédire les zones nécrosées. Résultats que l’on vérifie ensuite, poursuit Alain Carpentier.

« Le patient ne ressent rien pendant l’intervention et peut sortir en général 14h après, le soir ou le matin suivant l’heure de l’intervention ».

Cette forme de traitement, bien tolérée par les patients, a bénéficié d’une technique mise au point avec le centre anticancéreux MD Anderson de Houston et la société BioTex (Texas).

« Ce traitement est le prélude d’un futur développement des techniques d’IRM interventionnelle en neurochirurgie », soulignent les auteurs.

  1. Carpentier indique « avoir besoin de 2 millions d’euros pour poursuivre ses recherches avec le physicien Julian Itcowitzmanquer d’argent pour mener à bien ses projets.

Tumeur cerebrale traité au laser

Thérapie du Glioblastome Un bloc opératoire plongé dans une lumière rouge, des chirurgiens qui opèrent le cerveau avec une technologie laser… Ce n’est pas de la science-fiction mais une innovation remarquable testée au CHRU de Lille face au glioblastome, la plus fréquente des tumeurs cérébrales primitives.

 

Les métastases surviennent lorsque des cellules cancéreuses migrent à partir d’une tumeur pour envahir un autre organe.« .

« Nous cherchons notamment à optimiser ce traitement avec l’apport des ultrasons en complément, toujours sous contrôle de l’IRM », explique-t-il en regrettant de 

ATTAQUER LE GLIOBLASTOME GRÂCE À UNE TECHNOLOGIE LASER

Passée en quelques années de la recherche académique à la pratique clinique, une technologie laser innovante pourrait demain permettre d’améliorer le pronostic des patients atteints d’un des cancers les plus redoutables.

Glioblastome : une prise en charge difficile

Chez l’adulte, les glioblastomes sont les tumeurs cérébrales primitives les plus fréquentes, pouvant survenir à tous les âges. Ils frappent 4000 patients par an en France et c’est en Europe la 3e cause de décès par cancer chez le jeune adulte (entre 15 et 35 ans). « Le traitement repose avant tout sur la chirurgie (lorsqu’elle est possible), suivie d’une radiothérapie cérébrale et d’une chimiothérapie. Le principal objectif est de retirer le maximum de la tumeur, tout en s’assurant de ne pas toucher des zones dont l’ablation pourrait entraîner un handicap moteur ou cognitif chez le patient » précise le Dr Maximilien Vermandel, physicien médical au CHU de Lille.

Face à ce cancer incurable, la prise en charge permet aujourd’hui de retarder la récidive, qui reste malheureusement inéluctable. Pour allonger ce délai, l’optimisation de la chirurgie reste un enjeu capital. Et c’est dans ce domaine que chercheurs et cliniciens lillois proposent aujourd’hui une innovation étonnante.

Attaquer le glioblastome grâce à une technologie laser

laser thérapie glioblastome2

Même après une chirurgie complète de la tumeur, des cellules tumorales sont encore présentes dans les tissus sains avoisinants. Non visibles, elles seront à l’origine des récidives, inéluctables. Comment réussir à traiter ces cellules en épargnant le tissu sain ? L’idée « lumineuse » de l’unité OncoThai U1189 dirigée par le Pr. Serge Mordon et associant Inserm, Université de Lille et CHU de Lille, est de combiner un agent photosensibilisateur capable de se concentrer dans les cellules cancéreuses et une illumination laser, qui va exciter ces molécules afin de détruire spécifiquement les cellules tumorales restantes après la chirurgie.

Le principe est simple mais l’application nettement plus complexe. Attention en effet à ne pas appliquer inconsidérément une énergie laser sur tout le cerveau, sous peine d’avoir des résultats délétères pour le patient (à cause notamment des effets thermiques du laser). Pour résoudre ce casse-tête, les chercheurs d’OncoThAI ont mis au point un nouveau dispositif médical. « Ce dispositif a été développé pour déposer la juste dose de lumière laser au niveau du cerveau après la chirurgie. Il s’agit d’un ballonnet remplissable avec un liquide diffusant qui va épouser la forme de la cavité opératoire et d’un guide permettant de transporter la lumière laser grâce à une fibre optique » précise Clément Dupont, Doctorant et co-inventeur de la technologie. Une véritable prouesse technique !

Les étapes de la photothérapie du glioblastome

Le patient ingère avant la chirurgie, une substance qui va être dégradée par l’organisme en une substance photosensible. Cette substance va s’accumuler dans les cellules cancéreuses, à cause d’une mutation qui leur est propre.

Le patient est anesthésié et opéré sous une lumière bleue. La tumeur accumulant l’agent photosensibilisateur apparaît alors rose, ce qui facilite le geste chirurgical sous microscope.

Une IRM dite peropératoire est réalisée afin de s’assurer que le geste chirurgical est complet, et pour localiser de possibles cellules résiduelles non accessibles.

La thérapie photodynamique est réalisée dans le bloc grâce au laser.

Une seconde IRM permet d’avoir quelques premières données sur l’effet du traitement.

Le patient reçoit les soins standards : radiothérapie et chimiothérapie.

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